l’alimentation du chaton : conseils et astuces

Pour bien grandir, un chaton a besoin d’une alimentation saine et équilibrée. Attention toutefois aux erreurs à ne pas commettre ! Type d’alimentation, quantités, transition vers une nourriture solide… Tout ce qu’il faut savoir pour bien nourrir votre chaton.

Chaton non sevré : comment le nourrir ?

À sa naissance, le chaton est allaité par sa mère qui, progressivement, va produire moins de lait. Dès ses 3 à 4 semaines, votre petit animal va commencer à explorer son environnement et s’intéresser à de la nourriture solide. Le passage d’une alimentation lactée à mixte se nomme le « sevrage » et dure environ 8 semaines.

Si votre chaton n’est pas allaité par sa mère (abandon, lait insuffisant pour toute la portée), il faut alors procéder à son allaitement artificiel avec un biberon contenant du lait maternisé. Avec sa composition proche du lait maternel, il contient tous les nutriments indispensables à son développement. Le nombre de tétées évolue en fonction de son âge :

–       la 1re semaine : 8 repas par jour ;

–       la 2e semaine : 6 repas par jour ;

–       la 3e semaine : 5 repas par jour ;

–       la 4e semaine : 4 repas par jour ;

–       jusqu’au sevrage : 3 ou 4 repas par jour.

La quantité de lait dépend de la marque. Référez-vous aux quantités indiquées par le fabricant sur l’emballage. Une fois sevré, votre chaton est prêt à manger de la nourriture solide exclusivement !

Faciliter la transition alimentaire : comment procéder ?

Un changement brusque d’alimentation peut entraîner des troubles digestifs. Pour passer du lait à de la nourriture solide, procédez petit à petit. Pendant son sevrage, le chaton commence à s’intéresser aux croquettes dès sa 4e semaine. Pour l’encourager à les grignoter, versez-les dans une petite coupelle et ramollissez-les avec de l’eau (ou du lait maternisé pour un chaton orphelin).

S’il se montre réticent, ne lui mettez pas le nez dedans. Patience et délicatesse sont la clé ! Présentez-lui plutôt sa nourriture ramollie sur vos doigts, ou étalez-la sur ses babines.

La transition définitive vers une nourriture solide doit être faite vers ses 10 à 12 semaines. À compter de ses 12 mois vient une seconde étape : le passage à la nourriture pour chat adulte. Là encore, ce changement doit s’opérer en douceur. L’astuce consiste à mélanger l’ancienne et la nouvelle alimentation pendant quelques jours, en augmentant progressivement la quantité de croquettes pour adulte.

>  À lire aussi : Bien accueillir son chaton : quelles étapes indispensables ?

Quelle alimentation choisir pour son chaton ?

Pour une croissance optimale, optez pour des croquettes et pâtées spéciales chatons. Élaborées par des spécialistes, elles sont riches en protéines, vitamines et minéraux (calcium, phosphore, magnésium, zinc…) indispensables au développement de votre animal.

Il est plus sage d’éviter les produits vendus en grande surface, généralement pauvres en protéines et moins digestes. Une alimentation de qualité est en effet indispensable au bien-être de votre chaton et prévient les problèmes d’obésité ou de calculs urinaires sur le long terme.

Si votre animal a été adopté (refuge, éleveur…), privilégiez la même marque afin de ne pas le bouleverser avant de transitionner doucement vers une nouvelle gamme.

Bon à savoir : En grandissant, les capacités digestives du chaton évoluent. Une fois adulte, il est en effet incapable de digérer le lactose. C’est pourquoi il est fortement déconseillé de lui donner du lait de vache ou de chèvre : ces derniers étant trop riches en lactose, ils peuvent provoquer des troubles digestifs (diarrhées, selles molles).

A quelle fréquence nourrir son chaton ?

Il est recommandé de laisser une gamelle de croquettes à volonté. Avec son petit estomac, votre chaton pourra s’alimenter avec des petites quantités lorsqu’il en éprouvera le besoin. S’il ne semble pas parvenir à se réguler, vous pouvez rationner sa portion journalière en plusieurs petits repas. Enfin, veillez à toujours lui laisser de l’eau fraîche à disposition !

>  À lire aussi : Nutrition : la santé passe aussi par la gamelle

newsletter

partager

Partager sur facebook
Facebook
Partager sur twitter
Twitter