chiens et chats : vivre en societe, ca s’apprend !

Si, dans la vie quotidienne, les humains doivent acquérir les codes pour bien se tenir en société, il faut également apprendre à votre animal à cohabiter avec les gens extérieurs au foyer, c’est-à-dire à accepter certaines règles en société.

Chien : laisse pas tomber la laisse…

Et la première d’entre elles, c’est de savoir se promener dans des endroits fréquentés sans gêner les autres. L’outil pour y parvenir ? La laisse, évidemment. Si faire accepter la laisse à un chat apparaît presque fantaisiste, votre brave toutou devrait s’y faire sans trop de difficulté. Voici quelques conseils pour apprendre à votre chien à marcher en laisse, sans que cela ne lui crée trop de contraintes.

Comme toujours, il faut s’y prendre dès le plus jeune âge. Vous pouvez habituer votre chiot à la laisse à votre domicile. Cette dernière ne doit jamais être tendue et votre chien doit toujours être du même côté par rapport à vous : cela lui donne des repères.

S’il essaie de vous dépasser, assénez-lui un ferme “non” ou dites-lui “au pied” pour qu’il revienne. S’il obtempère, récompensez-le à l’aide d’une friandise. Au fur et à mesure que votre chien acceptera la laisse et comprendra son utilité, vous pourrez l’emmener dans des endroits plus bruyants, en ville par exemple. En laisse, à vos côtés, il se fondra sans difficulté parmi les gens qui déambulent sur le trottoir !

Si votre chien reste à vos côtés en toutes circonstances, vous pourrez même, au bout d’un certain temps, abandonner la laisse.

… et fais pas tomber les autres

Par ailleurs, vous devez apprendre à votre chien à ne pas sauter sur les gens. Même s’il s’agit d’une marque de convivialité (il salue son interlocuteur) et non un signe de domination, cela peut s’avérer désagréable.

Si, avec un chiot, cette scène peut s’avérer mignonne, avec un chien plus âgé, cela peut vite devenir gênant voire dangereux. Votre chien, qui pèse parfois plusieurs dizaines de kilos, peut très bien faire tomber son interlocuteur. Aussi, vous devrez lui apprendre que cela ne se fait pas, et lui dire un “non, pas sauter”, très ferme. Au début de cet apprentissage, lorsqu’il obéit, n’hésitez pas à le récompenser.

Proche allergique au chat : que faire ?

Autre problème fréquemment rencontré, l’allergie d’un proche à votre animal. Si les allergies aux chiens sont rares, celles aux chats touchent 25 % de la population française. Il y a fort à parier pour que l’un de vos amis ou un membre de votre famille ne sorte pas de chez lui sans sa petite bombe à inhaler et ses antihistaminiques au cas où il rencontrerait un chat.

En fait, ce n’est pas au chat à proprement parler que l’on est allergique (sauf différend notable avec ce dernier), mais aux protéines allergisantes produites le long des poils et présentes dans la salive animale. Or, on le sait tous, le chat n’a aucun scrupule à s’approprier tous les endroits de la maison. Un petit dodo sur le canapé, des ronrons sur le lit, une méditation sur le tapis : ainsi va la vie de nos amis les félins.

Le problème, c’est que l’allergie au chat provoque des troubles plus ou moins sévères : rhinite, conjonctivite, asthme voire troubles respiratoires.

Alors, que faire quand un proche allergique à votre chat vient vous rendre visite ? Vous pouvez déjà brosser au maximum votre chat, pour qu’il ne perde pas trop de poils. Puis, aspirez précautionneusement votre intérieur, mais également tous les textiles telles que les housses de canapé. Nettoyez bien la litière. Et pendant le temps de présence de la personne allergique chez vous, essayez d’isoler votre animal dans une pièce, avec tout ce dont il a besoin à proximité : eau, nourriture, litière. Évidemment, essayez de prévenir la personne allergique de la présence de votre chat, et dites-lui de se munir d’antihistaminiques !

Protéger votre animal des intoxications à Noël

Si vous devez prendre garde aux conséquences que peut avoir votre chat ou votre chien sur les autres, la réciproque est valable. Vous devez protéger votre animal de ce qui pourrait constituer un danger pour lui lorsqu’il est en société. Un exemple ? Les repas de Noël ! Ils regorgent d’aliments toxiques pour votre animal. Or, vous n’êtes pas à l’abri qu’un membre de votre famille veuille faire plaisir à votre toutou ou votre matou en lui donnant les restes du festin…. (“C’est Noël, il a bien le droit à un petit écart lui aussi…”)

Le chocolat, aliment phare des fêtes de fin d’année, est particulièrement toxique pour votre chien. Il crée des problèmes digestifs, cardiaques et nerveux.

Le raisin, qui est généralement la caution santé de vos desserts de repas de fin d’année, est également un aliment très dangereux. Il provoque des troubles digestifs et nerveux, mais aussi des problèmes urinaires (émission d’urine diminuée).

L’oignon, que l’on peut retrouver dans des aliments tel que le confit d’oignon que l’on sert généralement avec le foie gras, pose également problème. Il engendre des troubles digestifs (vomissements, diarrhées, perte d’appétit), des difficultés respiratoires et des problèmes urinaires (urines sombres).

Si vous constatez que votre animal a ingéré un de ces trois aliments, téléphonez au service d’urgence vétérinaire sans attendre. Il est aussi possible de contacter un centre antipoison vétérinaire qui pourra vous renseigner 24h/24 et 7J/7. Essayez de décrire la quantité ingérée, et l’heure à laquelle l’incident s’est produit. N’attendez pas l’apparition des symptômes. Vous finirez peut-être votre réveillon dans une clinique vétérinaire, mais vous sauverez sans doute la vie de votre chat ou de votre chien.

newsletter

partager

Partager sur facebook
Facebook
Partager sur twitter
Twitter