typhus chez le chat : tout ce que vous devez savoir

Le typhus du chat, ou panleucopénie féline, est une maladie mortelle et extrêmement contagieuse. Si cette affection reste rare, il arrive encore que des épidémies localisées surviennent, notamment au sein des communautés de chats (refuge, élevage…) et chez les chats errants. Votre compagnon n’est pas donc pas totalement protégé : c’est pourquoi la vaccination est primordiale. Modes de transmission, symptômes, traitements et prévention : Biocanina vous informe et vous aide à protéger votre animal contre cette maladie grave.

Comment se transmet le typhus entre les chats ?

Le typhus est une maladie causée par un virus : le parvovirus. Il est excrété par les chats infectés via leurs matières fécales, les urines et les sécrétions nasales. Sa particularité ? Il est extrêmement résistant. En milieu extérieur, il peut en effet survivre pendant près d’un an.

La contamination se fait par :

–      voie directe : reniflement ou ingestion des matières contaminées par votre chat ;

–      voie indirecte : pendant vos sorties, vous pouvez transporter le virus avec vos chaussures ou vos vêtements et contaminer votre habitat.

Une fois le chat infecté, le virus atteint les cellules de sa paroi intestinale et de sa moelle osseuse. Les symptômes, principalement digestifs, apparaissent entre deux à sept jours.

Bon à savoir : le typhus du chat n’est pas transmissible à l’Homme.

Comment reconnaître le typhus du chat ?

Les signes cliniques couramment observés sont :

–      des diarrhées aiguës, parfois teintées de sang ;

–      des nausées et vomissements ;

–      des tremblements et de la fièvre ;

–      un abattement important ;

–      des salivations ;

–      une perte de l’appétit.

En atteignant la moelle osseuse, le virus diminue considérablement le nombre de globules blancs (leucocytes), dont le rôle est de défendre l’organisme contre les infections. Le typhus peut alors rapidement mettre en jeu le pronostic vital de votre chat.

Le saviez-vous ?

Le typhus est considéré comme un « vice rédhibitoire ». Cela signifie que si l’animal provient d’un élevage ou d’une animalerie, il n’est en principe pas porteur de cette maladie. Si des symptômes se déclarent dans les 5 jours suivants l’achat, vous pouvez demander un certificat de suspicion à votre vétérinaire. Il vous permettra de pouvoir exiger le remboursement de l’animal contre sa restitution. Seule condition : l’action en justice doit être faite sous 30 jours.

Typhus du chat : que faire ?

Si vous observez une dégradation de l’état de santé de votre chat, il convient de l’emmener rapidement dans une clinique vétérinaire et de mettre en place des mesures d’hygiène.

Le traitement contre le typhus

Le typhus est diagnostiqué avec une analyse du sang ou des selles. S’il est confirmé, un traitement sera rapidement mis en place. Il consiste généralement à administrer des antibiotiques, des anti-vomitifs ou des antispasmodiques pour soulager l’animal. Dans une majorité de cas, une hospitalisation est nécessaire afin de procéder à une réhydratation par perfusion ou à une alimentation par sonde.

Toutefois, le traitement reste très aléatoire. Pour 90 % des chats non vaccinés, le typhus est mortel.

Désinfecter l’environnement

Pour que le virus ne prolifère pas dans l’habitat, il convient d’isoler votre animal et de désinfecter le plus tôt possible votre environnement avec de l’eau de Javel. Nettoyez tous les objets qui ont été en contact avec votre chat : gamelle, litière, jouets, vêtements, couvertures, etc.

Vacciner son chat : une prévention essentielle contre le typhus

Les chats non vaccinés et/ou vivants en communauté sont les plus touchés par le typhus. C’est pourquoi il est conseillé de procéder à une vaccination précoce pour protéger votre animal, notamment s’il sort en extérieur.

La vaccination contre le typhus se pratique dès l’âge de deux mois et nécessite deux injections de primovaccination. Chez le chat, un rappel tous les trois ans est nécessaire. Elle reste toutefois déconseillée pour les chattes gestantes en raison des risques de troubles neurologiques pour les petits.

>  À lire aussi : Pourquoi, quand et comment vacciner son animal ?

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