nutrition : la sante passe aussi par la gamelle

Comme pour les humains, l’alimentation, chez votre animal, joue un rôle prépondérant dans sa santé et son bien-être. Il est important de respecter ses besoins nutritionnels à chaque étape de sa vie, et de veiller à ce qu’il ne souffre pas de carences, quel que soit son âge.

L’alimentation des chiots et des chatons

A partir de la naissance, les bébés chiens et chats sont allaités par leur mère. Le lait des chiennes et des chattes est très riche, notamment en protéines et en graisses afin de répondre aux besoins spécifiques des chiots et chatons. Généralement, le chiot est sevré à l’âge de 8 à 10 semaines. On compte 8 semaines pour les chatons.

Cependant, il peut arriver que la mère n’ait pas assez de lait ou qu’elle souffre d’une affection qui empêche l’allaitement. Dans ce cas, les petits ne prennent pas assez de poids. Il vous faudra alors, en tant que propriétaire, combler ce problème en leur administrant au biberon un lait maternisé adapté à leurs besoins. Rappelons que tous les autres laits (vache, chèvre, etc.) sont formellement contre-indiqués : ils ne répondent pas aux besoins nutritionnels du petit. Ils peuvent même déclencher des troubles digestifs telles des diarrhées.

Le sevrage s’effectue progressivement, sur plusieurs semaines. Dans tous les cas, il est fortement déconseillé d’enlever un chaton ou un chiot à sa mère avant 12 semaines. Vous pourrez introduire de la nourriture solide au fur et à mesure. Prenez garde à ce que celle-ci soit suffisamment riche en énergie, protéines, lipides ou vitamines. Faites attention cependant à ne pas suralimenter votre animal (Médor et Félix sont gourmands, généralement) : vous l’exposeriez à des risques d’obésité.

Les troubles alimentaires chez le chien et le chat

L’obésité et le surpoids

On estime qu’un quart des chiens et des chats sont en surpoids, voire obèses. Parmi les races les plus touchées, chez les chiens, on retrouve notamment le carlin, le teckel, le labrador retriever, le terrier écossais ou encore le basset hound. Les chats les plus sujets au surpoids sont ceux à poil ras, les mâles, les chats stérilisés ou encore les chats d’intérieur, dont l’activité est assez faible. Comme l’être humain, votre animal peut également souffrir de boulimie, c’est-à-dire d’un excès d’appétit, pouvant être dû au stress ou à la solitude.

Les risques d’un animal en surpoids ou obèse ? Une espérance de vie diminuée, des affections cardiaques ou encore une dégénérescence des articulations. Pour éviter que votre animal ne prenne trop de poids et en souffre, vous pouvez favoriser son activité en jouant régulièrement avec lui ou en le baladant régulièrement. Optez également pour des croquettes adaptées à son profil (par exemple, des croquettes “spécial chat stérilisé”). Et si votre animal ne sait pas se réguler au niveau des quantités de nourriture, ne lui laissez pas ses croquettes en libre-service ! Rationnez-le matin et et soir.

L’anorexie et l’hyporexie

Le chat ou le chien peuvent également souffrir d’anorexie (perte de l’appétit) ou d’hyporexie (baisse de l’appétit). Comme pour la boulimie, cela peut être significatif d’un état dépressif. Mais les causes peuvent être tout autres. Par exemple, un coryza empêche de sentir la nourriture. L’animal refusera donc son repas. Vérifiez également que cette perte d’appétit n’émane pas d’un problème dentaire. Vous pourrez soupçonner ce problème si votre animal se dirige vers sa gamelle, renifle la nourriture et la laisse tomber de sa gueule. Votre compagnon peut simplement être malade et avoir de la fièvre, ce qui explique qu’il n’ait pas envie de manger. A ne pas confondre avec un trouble alimentaire.

Les aliments complémentaires

Pour aider votre ami à quatre pattes à ne pas souffrir de carences alimentaires ou pour l’accompagner dans sa croissance, vous pouvez, de temps à autre, lui administrer des aliments complémentaires. Voici plusieurs situations dans lesquelles votre animal peut en avoir besoin :

  1. La surcharge pondérale.
  2. La nervosité et le stress : la nepeta cataria possède des vertus apaisantes.
  3. Les flatulences et la mauvaise haleine : votre animal peut profiter des vertus éliminatrices, digestives et détoxifiantes de certaines plantes (artichaut, persil, etc.).
  4. Le poil terne : certains compléments, comme les vitamines ou les oligo-éléments, favorisent la beauté du pelage.
  5. Les problèmes articulaires : le sulfate de chondroïtine stimule la régénération du cartilage.
  6. La fragilité du foie et des reins : par exemple, le curcuma protège le foie alors que le fenouil agit contre les ballonnements.
  7. Le soutien de la croissance : l’apport en vitamines, en acides aminés et en oligo-éléments aide le jeune chien et le jeune chat à ne manquer de rien.

L’intoxication alimentaire

Un des gros risques, en matière de nutrition, chez l’animal, est l’intoxication alimentaire. Elle est beaucoup plus fréquente chez le chien, qui a tendance à manger un peu de tout, que chez le chat, beaucoup plus difficile.

Les symptômes

Les principaux symptômes, chez un animal intoxiqué, est un abattement important, des troubles nerveux tels que des tremblements ou des convulsions ainsi que des symptômes digestifs (diarrhées, vomissements ou hypersalivation).

Comment prendre en charge un animal intoxiqué ?

Si vous soupçonnez une intoxication alimentaire chez votre animal, ne tentez pas des remèdes de grand-mère et ne faites surtout pas vomir votre animal. Contactez immédiatement votre pharmacien, un centre anti-poison ou votre vétérinaire, qui administrera peut-être un antidote à votre compagnon et le prendra en charge.

Les aliments toxiques

Parmi les aliments toxiques pour les chiens et les chats, on retrouve le chocolat bien sûr, mais également le fromage, le lait, les os cuits (ne donnez surtout pas les restes de la viande du dimanche à votre compagnon !), l’ail ou le raisin.

Tout au long de la vie de votre animal, vous devrez prendre en compte ses besoins alimentaires pour qu’il soit en bonne santé et soit bien dans sa peau. Si vous souhaitez lui faire plaisir, renseignez-vous toujours sur les aliments que vous pouvez lui autoriser pour éviter de lui donner des choses toxiques. Même s’il vous fait les yeux doux lorsque vous passez à table, sachez que vous ne pouvez pas lui faire manger tous vos restes… C’est pour son bien !

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